Les énergies fossiles proviennent des matières premières riches en carbone issu de la fossilisation de matières organiques telles que le pétrole, le charbon ou le gaz naturel. Mais ces matières sont présentées en quantités limitées. Contrairement aux énergies renouvelables, leur exploitation a raréfié leurs réserves. Elles présentent actuellement plus de trois-quarts de la consommation mondiale d’énergie et sont incontournables pour répondre aux besoins de l’homme. Mais ces énergies ont des impacts sur l’environnement. Lesquels ?
Les énergies fossiles
Comme évoqué tout en haut, il s’agit du charbon, du gaz et du pétrole composés il y a plusieurs centaines de millions d’années notamment par accumulation ainsi que par décomposition de matières organiques d’origine végétale. En somme, c’est le dérivé de carbone. Et c’est justement le principal problème. Pour cause, ces énergies libèrent du dioxyde de carbone, favorisant l’effet de serre.
Les impacts des énergies fossiles sur l’environnement
L’effet de serre
Tout le monde reconnaît que le soleil envoie sur Terre une importante quantité d’énergie et la température moyenne de la surface terrestre est actuellement de 15°. Si l’atmosphère était quasi transparente aux radiations infrarouges calorifiques, cette valeur serait de -18 °C. La différence résulte de l’existence de divers gaz dans l’air, qui viennent absorber les radiations infrarouges calorifiques. Ces gaz sont le protoxyde d’azote, l’ozone troposphérique, les chlorofluorocarbones, le méthane et le dioxyde de carbone communément appelé le Co2.
Notez bien que le phénomène nommé l’effet de serre provient d’une augmentation considérable de ces gaz. Si cela continue, nous pourrons arriver à une augmentation moyenne de 3° d’ici là en 2040. Cela peut paraître négligeable, mais cela pourrait provoquer des conséquences très graves à savoir l’augmentation du volume de l’océan favorisant l’inondation de toutes les plaines côtières où vivent à présent plus d’un milliard d’homme. Ainsi, les déplacements de populations restent un grand problème. Le régime des précipitations serait totalement bouleversé et peut causer une aridification des latitudes moyennes de l’hémisphère Nord.
La pollution atmosphérique
Les principales causes de la pollution atmosphérique sont essentiellement le pétrole et le charbon. Leur combustion dégage en effet des oxydes d’azote, de carbone, des hydrocarbures mal brûlés, de soufre, des minéraux lourds. Le monde consomme actuellement 65 millions de barils de pétrole par jour et 35 milliards de tonnes de charbon. On peut être vraiment soucieux pour notre santé.
Or, la pollution touche essentiellement les grandes villes et de ce fait, ce sont les citadins qui courent un grand danger. En outre, lors des situations climatiques défavorables, la pollution engendrée par le chauffage ainsi que les transports ne s’évacue pas. Par contre, elle provoque des pics de pollution dont on parle tant chaque été à Paris.
Les pluies acides
Quand les oxydes de soufre et d’azote sont en contact avec l’eau atmosphérique, des acides se forment rapidement et ceux-ci sont à l’origine de la mort de millions d’hectares de forêts, de l’aridification d’une multitude de lacs. Il convient d’avoir une réglementation internationale sur le sujet, car les pluies frappent notamment les pays précurseurs en matière d’écologie.
En somme, l’utilisation en grande quantité des énergies fossiles a un important impact sur l’environnement. De ce fait, l’homme se voit obligé de se tourner vers le nucléaire qui apporte de sérieux problèmes sur la santé humaine, soit vers les énergies renouvelables telles que le soleil, le vent, etc. Malgré cela, les énergies fossiles restent de nos jours, les premières productrices d’énergies, car elles représentent désormais plus de 80 % de la production mondiale d’énergie.